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Festival Presences 2001, 02/02/01 -- 18/02/01



A votre attention :
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Festival *PRESENCES 2001*
-- Festival de création musicale
Du vendredi 2 au dimanche 18 février
Maison de Radio France

Programme/renseignements :
http://www.radio-france.fr/chaines/orchestres/presences/

Les concerts ont lieu, sauf mention particulière, à la salle Olivier
Messiaen, Maison de Radio France, 116, avenue du Président Kennedy -
75220 Paris.
_Ils sont tous gratuits._

Métros : Passy, Ranelagh, La Muette, Mirabeau
RER : Ligne C, station Maison de Radio France
Bus : 22, 52, 70, 72
Parc de stationnement payant face à la Maison de Radio France

Direction de la musique
Directeur : René Koering
Responsable du service de la création musicale : René Bosc
Directeur artistique : Alain Moëne, assisté de Bruno Berenguer, Dorothée
Burillon, Caroline Fay-Keller et Marie-Paule Férey
Muzzik et Altamusica sont partenaires du festival Présences 2001.

*Editorial* :
Présences, jalon devenu indispensable de chaque saison musicale,
proclame la vitalité de la création.
Pour révéler et faire partager cette réalité sans cesse renouvelée,
Présences 2001 a choisi 89 oeuvres - dont 39 en création, 15 ayant fait
l'objet d'une commande de Radio France - de 72 compositeurs.
Si tous comptent, certains font l'objet d'un éclairage particulier :
Emmanuel Nunes, Hugues Dufourt, artistes affirmés, indépendants des
modes, réfractaires aux concessions. Et aussi Martin Matalon, Philippe
Schoeller, et Alexandros Markeas, au parcours très personnel, et
représentants féconds de plusieurs générations.
Parce que cela leur est dû, nous rappellerons aussi l'importance de deux
compositeurs très récemment disparus, Olivier Greif et Franco Donatoni.
De la confrontation de ces oeuvres, du heurt de langages et
d'esthétiques contrastés, du bouillonnement de personnalités parfois
abruptes naîtra, comme un reflet de notre temps, un paysage musical
coloré, parfois dérangeant, mais toujours convivial et chaleureux.
Car les compositeurs de notre temps revendiquent le plaisir et la
séduction ; ils ne négligent ni l'apparence, ni le décor, ni même
l'illusion ; ils se passionnent pour la profusion, la courbe ; ils
privilégient la confrontation entre le soliste et l'ensemble ; ils osent
l'expressivité lyrique, sans renoncer à la clarté et à la fermeté de la
structure.
Toutes ces caractéristiques ne sont-elles pas constitutives d'un univers
que de tout temps nous caractériserions, par-delà la technique actuelle
et les moyens renouvelés, comme BAROQUE ?
Alors ? Tous baroqueux ? A vous d'en juger.
Alain Moëne